Ce qui me frappe lorsque je maraude pour mes photos sur les chemins de halage le long de l'Oise, du coté d'Auvers, c'est la perte de la "culture de la crue".
Il y a 30 ans, on voyait bien que le souvenir des "temps anciens" était présent.
Le fleuve sortait de son lit presque annuellement avant guerre.
Et donc, les habitudes de cette époque subsistaient encore.
Les constructions au bord de l'Oise avaient toujours au moins 2 niveaux.
La partie habitation était dans les étages.
Et les rez de chaussée étaient parfois sans huisseries et servaient généralement pour le stockage d'objets sans grandes valeurs ou pouvant être déplacés facilement dans les étages en cas d'alerte.
Maintenant, on dit que le fleuve est maîtrisé. Les petits débordements annuels semblent avoir disparus.
Les habitations au bord de l'Oise ne montrent plus de différence avec celles plus à l'intérieur des terres qui sont à l'abris des crues.
Pourtant en regardant les repères sur la photos, on voit que les grosses crues sont toujours au moins aussi fréquentes...