Dans nos grandes plaines agricoles européennes, on rencontre également d'autres retombées que celles de la centrale de Fukushima, toutes aussi délétères pour la santé humaine.
Non, il ne neige pas en ce mois de Mars à Presles. Les flocons blancs des photos sont des granulés de traitement phytosanitaires une nouvelle fois répandus par négligence en plein milieu d'un chemin communal par l'agriculteur local.
Comme le montre un article précédent, le domaine public est généreusement arrosé de toutes les sortes de ces cochonneries, même à quelques pas des habitations.
Et ces sentiers sont fréquemment empruntés par les promeneurs et leurs animaux familiers. Des enfants viennent y jouer et y ramasser quelques fleurs!
En tant que membre du CHS-CT d'une grande entreprise, je peux témoigner que si on appliquait la même rigueur aux entreprises agricoles qu'aux autres industries, les champs devraient être clos pour y éviter la pénétration des personnes et des animaux domestiques ou sauvages. De plus, un signalisation devrait indiquer l'épandage de ces produits généralement CANCERIGENES, MUTAGENES et REPROTOXIQUES.
Dans la même logique, on observe fréquemment en Ile de France ou ailleurs des terres agricoles transformées en terrains constructibles.
Très franchement, j'ai des doutes sur l'aspect sanitaire de la chose. Car une entreprise industrielle, même utilisatrice avec parcimonie de produit dangereux est souvent contrainte de mettre en décharge spécialisée plusieurs mètre d'épaisseur de terre pour rendre le terrain qu'elle occupait constructible pour des habitations. Pour les terrains agricoles, on se contente souvent de quelques mois de friches alors que la dégradation des produits phytosanitaires demandes des années.
Non, je ne suis pas un "ayatollah" du BIO.
Je mesure parfaitement que l'histoire nous montre que, par le passé, des années calamiteuses ont amené en Europe des famines graves bien que complètement BIO.
Mais ces années calamiteuses se comptent sur les doigts d'une seule main chaque siècle.
Doit-on traiter chaque année "par sécurité" comme si les 4 cavaliers de l'apocalypse allaient traverser nos campagnes au galop?
JE SUIS SUR QUE NON.
D'autres pratiques sont nécessaires.